Avez-vous fait le Tour de France ?...Tour de France, non, mais j'ai fait des tours, des détours, des contours et même d'autres tours...
jeudi 28 février 2013
Le ripio, c'est fini pour nous !
La journée commence avec une bonne nouvelle puisqu'au lieu d'avoir 50 km de ripio (on pensait en avoir pour la journée), il n'y en a "que" 25. Et l'excellente nouvelle, c'est que ce sont les derniers du voyage et on ne sera pas fâchés de le quitter ! Et il n'y a pas à dire, on voit la différence vu qu'on s'enfile près de 100 bornes sur la journée pour arriver à El Bolson. Bon, on avoue, il y a un truc, ça descendait quand même pas mal ! On arrive dans un camping rempli d'arbres fruitiers, il n'y a qu'à se servir, le pied (avec modération quand même...).
mercredi 27 février 2013
Si ce n'est pas les rayons...C'est donc son frère !
Programme du jour : 50 bornes de ripio pour arriver à la sortie du parc national. On remballe le campement et on fait un petit check-up du vélo. Bonne ou mauvaise idée, mais au moment de resserrer l'axe de la roue arrière, celui-ci nous reste dans la main: "Euh, chef, il y a comme un petit problème ici...". Effectivement, rouler sans rien pour serrer la roue arrière, c'est pas top. Nous voilà donc parti vers le bureau des rangers en leur demandant si il n'y a pas quelqu'un qui soude dans le coin, il nous renvoie à l'atelier mécanique du parc où le gars nous ressoude le serrage rapide à l'axe. Comme nous ne sommes pas des foufous, nous faisons quand même une sécurité à base de colsons histoire que tout ne parte pas d'un coup en sucette si la soudure venait à lâcher. La bonne nouvelle du jour est que sur le ripio, nous faisons du 12 km/h sur le plat, du 6 en montée et du 8 en descente...Au final, nous sommes arrivés où nous voulions et tout à tenu, donc le bilan de la journée est positif ! En plus, on rencontre des Argentins bien sympas en arrivant au camping qui sont fans absolus du tandem. On a même l'occasion de partager notre premier vrai mate (thé argentin qui se boit selon tout un rituel), pas dégeu !
mardi 26 février 2013
Si le Cerro Dedal, nous on accourt !
Au programme du jour, l'ascencion d'une petite montagne (1200 mètres de dénivelé quand même) histoire de profiter de la vue aux alentours. Il fait encore magnifique, et les jambes ne sont pas trop lourdes, les paysages sont superbes, bref on prend notre pied. On évite l'épicerie de la v(i)eille, des fois qu'elle se prendrait pour Napoleon aujourd'hui !
lundi 25 février 2013
Les rayonyons dans la popoche
Le proprio du camping étant un ancien champion de vélo, il a pu facilement nous indiquer où aller pour acheter nos rayons. On décide finalement d'en acheter 12 et comme ils sont beaux, chics et pas chers, on décide d'en racheter 8 de plus. Avec 20 rayons dans la besace, ça devrait suffire...Étape tranquille aujourd'hui, 35 bornes pour arriver dans le parc national des Alerces où nous irons nous balade demain. Camping gratos au bord du lac au milieu des montagnes, ça va, on prend ! En plus l'eau est même assez bonne que pour aller se baigner, le pied ! Comme on est près d'un village, on se dit qu'on va aller faire quelques courses pour le lendemain, on rentre donc dans la première épicerie. Et là, spectacle ! On s'est quand même demandé si on n'était pas rentré dans un théatre (ou un asile), mais la tenancière est une petite dame d'un certain age qui part dans un monologue infernal dès que l'on passe la porte. Elle nous montre tous les produits de son épicerie en faisant chaque fois leur biographie. On lui explique qu'on vu juste acheter du pain, mais elle ne nous laisse pas en placer une ! Nico essaye de garder son sérieux, mais Marie quitte lâchement le navire en étant pliée de rire. On final, on aura eu notre pain, du saucisson (on a du refuser le fromage par trois fois) et un sacré show !
dimanche 24 février 2013
Retour par la case Argentine
Il nous reste 12 kilomètres à faire avant d'arriver en Argentine, quel plaisir, de l'asphalte parfaite ! Il n'y a pas à dire, on voit tout de suite que ça n'est pas le même sport ! Par contre, le retour à la réalité se fait sentir 10 mètres après la frontière : de nouveau du ripio ! Et au bout de 20 bornes de ripio, un rayon lâche, donc cette fois, consciencieux, on le change direct histoire de ne pas empirer les choses, on repart et 5 kilomètres plus tard, rebelotte ! Comme notre stock de rayons commence à sérieusement maigrir, on se dit qu'on va marcher jusqu'à la prochaine ville et analyser la situation plus en détail. C'est donc parti pour pousser le vélo pendant 16 kilomètres, ça ne nous avait pas manqué à vrai dire. Une fois arrivé, on analyse le maillage des rayons de la roue arrière de plus près et on se rend compte que cet enflure (vous pouvez apprécier toute la retenue dans le language utilisé) de mecano de Coyhaique a croisé beaucoup trop les rayons (parce qu'il n'en avait pas de la bonne longueur), et donc les têtes de rayon d'un côté appuyaient sur les rayons de l'autre côté et au final, la roue s'auto-mutilait en continu ! Bon, c'est reparti pour refaire le maillage de 18 rayons, ça fait toujours plaisir après une journée de vélo !
samedi 23 février 2013
Direction Futaleufu (à vos souhaits)
Réveil à l'ultra-aube : 6h du mat. Merde, il fait noir en fait à cette heure (mais pas à 7 heure par contre). On commence à partir de plus en plus tôt pour compenser les moyennes de plus en plus basses. Aujourd'hui, de 8h15 à 16h30 pour 62 kilomètres de vélo, dur dur ! Enfin, on s'y habitue et cela ne nous étonne même plus ! On s'arrête maintenant tous les deux kilomètres pour vérifier le serrage des rayons vu que ceux installés à Coyhaique n'arrêtent pas de se faire la malle...! Autant dire que le retour de l'asphalte est attendu avec impatience, on a commencé notre calendrier de l'avent ! Néanmoins, mission accomplie, puisque l'on arrive à Futaleufu sans casser de rayon, youpiiiieee ! Les paysages sont superbes, le camping extra, l'accueil chaleureux, le Chili essaye de nous retenir, mais demain, c'est le retour en Argentine !
vendredi 22 février 2013
Par monts et par veaux !
Nous parcourons nos derniers kilomètres de Carretera Australe aujourd'hui et puis bifurquons vers l'est pour retourner vers l'Argentine. On espère secrètement que l'état de la route s'améliore, autant le dire de suite, un voeux pieu ! La moyenne (sans compter les arrêts !) est de 10 km/h et pourtant, on a l'impression qu'il n'y a pas moyen d'aller plus vite. On arrête la journée au troisième rayon cassé, c'est notre nouvelle façon de mesurer notre avancement journalier...On va aussi refaire souder la remorque car la roue est maintenant inclinée à 30° (à l'ombre ou au soleil, ça ne change rien, on a essayé) et les réparations avec une éponge à la place de l'amortisseur et un bout de bois à la place de l'acier, ça ne dure pas éternellement ! La bonne nouvelle, c'est que l'endroit est sympa pour camper : Vue sur le fjord, entouré par les vaches et cochons !
jeudi 21 février 2013
Les travaux que vous faites, c'est pour construire ou détruire la route au fait ?
On se lève de bon matin pour aller à la bibliothèque nourrir notre blog, mais internet est leeeeeennnt ici, on passe 3 heures à essayer d'ouvrir 5 pages web, c'est déprimant ! A se demander si ils n'utilisent pas encore le minitel à la place... Morale de l'histoire, on ne part qu'à 14h, donc la journée ne sera pas très longue. D'autant plus qu'il y a plein de travaux sur la route et que le ripio est encore vraiment immonde ! On vous passe les casses mécaniques, mais pas de miracle, le tandem souffre ici !
mercredi 20 février 2013
En junta
Didju, ke cagnar aujourd'hui ! On roule en plein soleil toute la journée, ça chauffe bien, mais qu'est ce que c'est bon ! Les paysages sont magnifiques et en plus, on n'arrive pas trop tard au camping, on se dit qu'on va pouvoir se poser tranquille...Perdu ! Il y a d'abord un petit atelier mécanique vu qu'un rayon nous a encore lâchés. Bon bin, tant qu'on a les mains sales, on va en profiter pour vérifier le frein à tambour qui ne freine plus des masses...Rappel : Il ne faut jamais, au grand jamais ouvrir un frein à tambour...On le savait, mais pourtant on l'a fait quand même ! Quelle merde ! Nous voilà avec deux ressorts, huit galets, trois arcs de cercles métalliques, une rondelle et trois plaques en main. Le tout sur notre plan de travail favori : l'herbe. Ça s'est fini à 22h30 à la lampe frontale, tu parles d'une aprem reposante !
mardi 19 février 2013
Parc Queulat, un glacier suspendu, c'est quand même classe !
Une journée hybride au programme, pas électricité mollet hélas, mais marche-vélo. On commence par la forêt enchantée, et on peut vous assurer qu'à voir la mousse, la boue et la quantité de végétation ici, je pense qu'on peut dire que "en tout cas, on a eu de la chance avec le temps" comme on dirait ! Le premier glacier (Pudu, sur la photo) à déjà de la gueule, mais le deuxième (Queulat) est carrément top of the pop ! Tout ça avec un ciel bleu magnifique et un emplacement de camping paradisiaque et même une douche avec de l'eau chaude, mais que demande le peuple ?
lundi 18 février 2013
Remake de la veille
On se lève à la même que la veille, on part à la même heure, on arrive à la même heure et on se couche à la même heure, tout en ayant fait quasiment le même nombre de kilomètres, c'est ce qu'on appelle un remake. On vous rassure, les paysages, eux, changent quand même ! On dort à l'entrée du parc Queulat, juste à côté de la rivière. La seule mauvaise nouvelle, c'est le retour du ripio !
dimanche 17 février 2013
Plein pot vers le nord
Que c'est bon d'avoir un vélo comme neuf. Enfin, il faut resserrer les rayons tous les 10 kilomètres, mais l'un dans l'autre, ça nous va ! 85 bornes au programme aujourd'hui, quand la route est bonne, que le vent ferme un peu son clapet et que ça ne monte pas de trop, on tient le 15 km/h de moyenne, ce qui est pas mal avec notre monture !
samedi 16 février 2013
Ascenseur émotionnel
Mission du jour : Réparation de la roue arrière. Coyhaique est en fait la seule vraie ville de la carretera australe et c'est donc ici que l'on trouve le seul magasin de vélo sur les 1000 kilomètres, en d'autres termes, faut pas louper l'occasion. On en profite donc pour faire changer le roulement explosé de notre roue arrière, et changer les rayons cassés. Tout contents d'essayer notre nouvelle roue, on se demande quand même si il ne faudrait pas également changer le dérailleur qui commence à avoir plus de jeu que la chaise roulante de Mohammed Ali. Le destin répond pour nous car en changeant une vitesse à 500 mètres du magasin, la chaine se coince entre un galet et le dérailleur, s'ensuit une double fracture ouverte du dérailleur avec arrachement total du ligament décroisé (pleine ligne, jeu, set et match), bref, il est pétay ! Il arrache un rayon au passage et plie la patte de dérailleur de Don Luis, ça serait bête de se priver ! Nous voilà de retour au magasin de vélo, un samedi soir avant la fermeture, hum hum : "Euh, on a un p'tit souci avec le vélo". Pas de souci, le mécano prend la bête sous son aile et nous fait une réparation express, la question du dérailleur est réglée. On en profite pour souder chez l'voisin quelques renforts à notre remorque qui commence un peu à tirer la gueule et nous voilà repartis à l'attaque, yahoo ! C'est quand même mieux de tomber en rade ici qu'au milieu de nulle part !
vendredi 15 février 2013
Tout fout l'camp
Une belle étape aujourd'hui ! Non seulement, on va se farcir 100 bornes, mais en plus, on commence avec un col de quasi 800 mètres de dénivelé, super l'échauffement ! Mais c'est aussi le retour de notre grand ami l'asphalte, nos fesses lui disent merci... Par contre, à plus de 1000 mètres, ça caille des billes ici. Pour faire du vélo en été en Patagonie, un conseil, n'oublie pas tes moufles, ta cagoule et tes moon-boots ! On croise les doigts pour que la roue tienne avec un rayon de moins...euh chef, il y en a un deuxième qui vient de casser...oups, je crois qu'un troisième vient de nous quitter également ! C'est une révolte ? Non, Sire, c'est une révolution ! On fait les derniers kilomètres pour arriver à Coyhaique en évitant toutes les bosses plus grosses qu'un chewing-gum sur la route ! On arrive finalement soulagés au camping, la mission de demain est de redonner une seconde jeunesse à notre roue arrière avant de devoir remplacer les rayons cassés par des bouts de bois et des dents de puma. Pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu'un bon casse-dalle, on a commandé une petite entrée et deux pizzas. Au final, on se retrouve avec une montagne de frites, de viande et de légumes en plus des pizzas, la serveuse ne pensait jamais qu'on finirait l'histoire et on l'a bien calmée !
jeudi 14 février 2013
Cerro castillo - Jour 2
En théorie on devait monter encore plus près du sommet, mais comme il fait un temps pourri pas possible, on ne va pas se la jouer vertical limit et au bout d'une heure de montée, on fait demi-tour pour redescendre gentiment au village avec un jour d'avance.
mercredi 13 février 2013
Cerro Castillo - Jour 1
Aujourd'hui, on attaque la face nord du Cerro Castillo. Vu que sur toutes les brochures d'informations, on le voit toujours enfoui dans les nuages, on n'a pas vraiment bon espoir de voir quelque chose, mais qui ne tente rien n'a rien. Au final, on n'aura pas vu le Cerro castillo, mais on a suffisament monté que pour avoir une belle vue sur toute la vallée, le bilan n'est pas si négatif ! En plus aujourd'hui, on n'a rien cassé sur le vélo, champagne !
mardi 12 février 2013
Un rayon d'soleil, euh, d'cassé
Un proverbe cycliste dit que quand la veille, tu n'as roulé que 35 sur les 120 prévus en deux jours, tu en auras 85 à te taper le lendemain...Pas de bol, le lendemain, c'est aujourd'hui ! De plus, on se tape une belle petite côtelette et on est toujours sur le ripio. Pour arranger le tout, un rayon nous lâche au milieu du trajet, mais on n'a pas vraiment envie d'ouvrir toute la roue (avec le roulement explosé à l'intérieur qui lâche toutes les billes dans l'herbe) sur le bord de la route, on va soulager les deux rayons à côté et pudiquement fermer les yeux jusqu'au prochain magasin de vélo, juste à 150 bornes (c'est un voisin). Au camping, on a tapé la causette avec un couple de Français qui sont en route depuis 16 mois à vélo, quand même !
lundi 11 février 2013
Des fois, ça veut pas !
Bon, petite journée au programme, on ne va pas vous le cacher, rouler dans la caillasse, la pluie et le vent, au bout d'un moment ça casse les bonbons ! Moral de l'histoire, 35 bornes aujourd'hui et la journée sera déjà bonne, adjugé, tape-la, d'autant plus que l'on avait commencé à rouler seulement à 14h, puisqu'avant, nous écrivions le blog, pour toi public !
dimanche 10 février 2013
En allant vers Puerto Tranquillo, la journée ne peut être que bonne !
La journée commence par l'atelier mécanique pour encore remplacer un rayon et dévoiler les deux roues, pourvu que l'on soit tranquille un petit temps maintenant (on peut toujours rêver). Tout ce dont on rêve maintenant, c'est d'une journée normale ! Il y a 67 kilomètres au programme, dans la caillasse et avec pas mal de dénivelé, c'est pas la journée la plus facile, mais tout se passe sans soucis, ouf que ça fait du bien.
Arrivés à Puerto Tranquillo, nous allons voir les Capito de Marmol, sortes de rochers sculptés par l'eau du lac Général Carrera (deuxième plus grand lac d'Amérique du Sud). Le chauffeur de la barque est bien allumé et nous fait passer à une vitesse non négligeable dans les passages sous les rochers, alors que le bateau passe à 5 centimètres près, respect pour la maitrise ! Le spectacle est grandiose, mais une photo vaut tous les mots.
samedi 9 février 2013
Il y a la poisse qui nous colle aux godasses !
C'est la fête à Cocherane aujourd'hui, on repart donc seulement à 14h, histoire de voir le cortège costumé à cheval, par contre pour l'asado, on l'a dans l'os, on ne peut pas gagner à tous les coups. Pour aujourd'hui, on a 50 kilomètres jusqu'à Puerto Bertrand, une formalité pensait-on.
Nous ne sommes pas très rassurés durant les premiers kilomètres, vu que l'on regarde sans cesse si la pièce du dérailleur ne lâche pas ! Finalement, c'est un rayon qui casse après 10 kilomètres, bordel de biiip ! Pas l'envie (et le temps) de changer ça maintenant, ça sera pour l'arrivée.
On se tape des côtes et descentes de malades dans de la caillasse complètement pourrie ! On atteint les limites de la physique quand on se retrouve dans un virage dans la caillasse dans une descente à plus de 15 %, avec seulement deux pneus pour ralentir les 230 kilos, trop c'est trop et c'est de nouveau la gamelle. Heureusement, on roulait lentement, mais la roue avant à fait un 180° et se retrouve fameusement voilée. Bon, ça se sera pour ce soir aussi, faut continuer !
On atteint finalement le village tant bien que mal, il est 21h, au pieu et pas de réveil demain !
vendredi 8 février 2013
Don Luis, le roi du pas de vis !
Ni une ni deux, il commence direct à bosser sur la pièce et prend le problème à coeur, l'espoir revient petit à petit. Au final, il a réussi à nous refaire la même pièce (en plus solide) au bout de trois heures d'effort quand même ! Il nous a en plus refilé une bouteille d'huile et nous a juste demandé 15 euros pour tout ça, c'est juste parfait !
On s'endort l'esprit plus tranquille que la veille, we are back in the business ! Encore un petit détail à régler, les rayons de remplacement que l'on a acheté en Belgique n'ont pas la même largeur que ceux sur la route (merci le vendeur) et il faut changer la tête de rayon à chaque fois, c'est à dire retirer le pneu en plus de la cassette de vitesse. Nous voilà donc obligés de remplacer le rayon que l'on avait mis quelques jours auparavant. Cette fois en démontant la cassette, c'est carrément 20 billes qui sortent de la roue libre explosée. Damned ! On se fait une séance de maquetisme de feu de Dieu pour arriver à remettre tout ça en place et faire semblant de n'avoir rien vu !
jeudi 7 février 2013
Saint-Stephan, le retour :-) !
Après une bonne nuit de sommeil, c'est reparti pour notre marathon quotidien. Après une dizaine de kilomètres, le miracle se produit : Un pickup s'arrête pour nous demander si l'on a besoin d'aide. Bin euh, c'est à dire que si jamais c'était possible d'embarquer le vélo, c'est pas dit que l'on dise non...
On arrive tant bien que mal à rentrer tout le bazar dans sa benne et c'est parti pour 40 kilomètres fingers in the nose. Il n'y a pas à dire, c'est plus facile en bagnole ! Merci à Saint-Stephan de nous avoir encore envoyé un représentant, en plus que celui-ci ne fait la route que trois fois par an, on a eu du bol !
Arrivés à Cochrane, on cherche le magasin de vélos en supposant que l'on n'est pas les premiers à tomber en panne sur cette route. On nous envoie de commerce en commerce jusqu'à finir à la maison d'un gamin de 15 ans qui règle les vélos du village. Il n'a évidemment pas la pièce, mais la prend en photo pour voir si il est possible de la commander dans la ville de Cohaiyque, réponse demain, il n'y a plus qu'à croiser les doigts !
En attendant, le village a une petite odeur de vacances, on prend le temps de vivre et on commence à intégrer le proverbe du coin disant que celui qui est pressé perd son temps en Patagonie !
mercredi 6 février 2013
45 kilomètres à pied, ça use les souliers
Seule solution pour potentiellement réparer le vélo: rejoindre le prochain village (Cochrane) à 100 bornes. On a essayé d'enlever le dérailleur et de raccourcir la chaine pour pouvoir au moins utiliser une vitesse du vélo, mais rien à faire, la chaine saute à tout bout de champs et il est impossible de faire plus de 10 mètres ainsi. On mécanique durant des heures pour essayer de la coincer, mais à 13h, il faut bien se rendre à l'évidence, on va devoir marcher !
Ma foi, il fait beau, les paysages sont magnifiques, on le prend plutôt bien. A 20h, on arrête la marche, un peu fatigués, il faut bien l'avouer, mais il faut dire que l'on a poussé le tandem pendant 45 bornes dans la caillasse sous le cagnard, on a connu plus reposant comme journée ! Plus que 55 kilomètres à répartir entre demain et après-demain, et on y sera !
mardi 5 février 2013
Si tu vas à Caleta Tortel, n'oublie pas ton parapluie
Caleta Tortel est un village en bord de mer assez original, vu qu'il n'y a pas de rue, mais que des passerelles en bois. A éviter par temps de pluie donc, c'est dommage qu'il y pleuve 300 jours par an ! La journée de visite passée, faut de nouveau se taper deux bonnes heures d'attente pour choper un lift. Nous revoici au même endroit que 24 heures auparavant avec le vélo toujours mort, retour case départ !
lundi 4 février 2013
Les emmerdes, c'est maintenant !
Durant l'après-midi, première gamelle du voyage ! Ça va, rien de grave (pour nous du moins). Il faut dire que les routes sont pleines de gravier et que plus on est proche du bord, au plus elles penchent, et au plus la caillasse est instable. Bref, un piège parfait, pas moyen de s'en sortir (surtout avec le poids du tandem) quand on commence à dévier. Bon, on n'allait pas très vite, pas de gros bobo, et ce n'était pas du côté du dérailleur, on s'en sort pas si mal...
...Que tu crois ! 500 mètres plus loin, en mettant la première, le dérailleur se coince dans les rayons et la patte de dérailleur se brise en deux, oups, la boulette.
En gros, pas de dérailleur, pas de vélo. Nous voilà partis pour pousser le vélo 10 kilomètres jusqu'au carrefour où l'on dormira ce soir, ensuite, on verra ce que l'on fera !
dimanche 3 février 2013
Carretera, nous voilà !
On a eu la chance d'apercevoir un Huemul, ce qui est quand même pas mal vu sa grande rareté !
samedi 2 février 2013
Fête au village à O'Higgins, âmes sensibles, s'abstenir !
Bon, je crois qu'on va dormir une nuit de plus ici, on n'est pas vraiment prêts à remonter sur le vélo, hips !
vendredi 1 février 2013
Visite du glacier O'Higgins
Après cela, nous voilà donc débarqués au début de la Carretera Australe, notre route pour les mille prochains kilomètres. Premier arrêt, le Tsonek, un camping 100 % nature, 0 électricité, toilettes sèches et chauffage au bois, le tout au milieu de la forêt, sympa !