Avez-vous fait le Tour de France ?...Tour de France, non, mais j'ai fait des tours, des détours, des contours et même d'autres tours...
jeudi 31 janvier 2013
Le bateau ? ça dépend du vent !
mercredi 30 janvier 2013
Passer de l'Argentine au Chili par les bois au milieu des Andes, ça, c'est fait !
Petite précision : pour passer du premier bateau (en Argentine) au deuxième (au Chili), il faut se taper les 20 bornes séparant les deux embarcadères. Facile me direz-vous..tutututut ! Pas si vite mon ami, vous oubliez un léger détail : Les 6 premiers kilomètres consistent en un chemin de brebis traversant 6 fois la rivière sur des ponts, euh enfin des tas de bois, avec des pentes à 35 %, des rigoles de 80 centimètres (quand on dedans, on se demande pourquoi on appelle ça "rigole", nous ça ne nous fait pas rire ;-) ), des racines, des troncs au milieu du chemin, des cailloux de 50 centimètres, des buissons. Koh Lanta, c'est pour les enfants de choeur à côté de ça ! On décide de faire le début du chemin en deux fois, une première avec tous les bagages et une deuxième avec le tandem. Puisqu'un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, on vous invite à aller voir les photos. Quoi qu'il en soit, on y est arrivés et avec un tandem, c'était pas rien ! Arrivés au camping (enfin, une maison paumée en bord de lac à flanc de montagne), on est accueillis avec une portion de cake à la confiture de framboise...mmmhhhh. Et une douche avec de l'eau chaude ! Enfin, ça c'était avant que Marie ne vide la réserve de 200 litres, les suivants (dont moi) lui disent merci. Nous ne sommes pas seuls au camping, puisque deux autres personnes attendent le bateau également. Détail amusant, non seulement ils sont Belges, mais en plus de notre verte province ! Deux Arlonnais qui vont de Ushuaia à Quito à vélo. Il y a maintenant plus de gens de la province de Luxembourg que de Chiliens dans le village !
mardi 29 janvier 2013
Fitz Roy - Jour 3
Longue journée en prévision : 10 kilomètres de marche pour rejoindre El Chaiten, remettre tous les bagages sur le vélo, quelques courses et puis surtout se taper les 36 bornes jusqu'à l'embarcadère où l'on prendra un bateau nous permettant de rejoindre le Chili. Tout allait bien jusqu'au moment où le vent décide encore de s'en mêler, heureusement, nous rentrons dans l'bois de Quat'sous qui nous protège de cette infâme créature. En chemin, on croise quelques Français à vélo qui venaient du Pérou, ils étaient bien cools, on a encore bien tapé la causette...Bon, c'est quand le prochain voyage à vélo ? ;-) Arrivés de l'autre côté du lac, le douanier argentin nous indique que le bateau qui doit nous conduire au Chili sera peut-être repoussé à mercredi, ou jeudi..ou vendredi...à cause du vent, à moins que ça soit samedi ! Bon bin, de toutes façons, ça ne dépend pas de nous, on verra bien !
lundi 28 janvier 2013
Fitz Roy - Jour 2
On retourne au glacier Torre ce matin et là ou l'on chantait envole-moi avec Jean-Jacky la veille, on aurait pu organiser un tournoi de ping-pong en plein air à la gloire de Jean-Mi (ouay ouay ouay). Pas un pet de vent, la météo est quand même curieuse dans ces contrées. On en profite pour s'approcher du glacier et taper la causette avec un Français qui descendait toute l'Amérique (depuis le Canada) en stop depuis un an et demi, sympa ! Marie a posé les bagages après 20 bornes et Nico a fait un peu de zèle en montant jusqu'à la base du Fitz Roy, de la balle internationale ! Un peu le même spectacle qu'à la base du Torres del Paine, mais on ne s'en lasse pas, Dieu que c'est beau.
dimanche 27 janvier 2013
Fitz Roy - Jour 1
Pas de répit pour les guerriers, on attaque un parcours de trois jours sur les pentes du Fitz Roy. Pour commencer, on se dirige vers le glacier Torre où le vent souffle avec une force inouïe. Marie a réellement failli s'envoler et ça n'est pas une expression ! Nicolas ne faisait pas plus le fier, on s'est finalement cachés derrière un tas de pierres, on comprend mieux à quoi il servait maintenant ! On s'installe dans un petit camping pour randonneurs dans les bois, qu'on est bien.
samedi 26 janvier 2013
El Chaiten, tu ne nous attendais pas si tôt hein !
Voilà, tout est dit dans le titre, nous voilà déjà arrivés à El chaiten. Encore 110 kilomètres claqués aujourd'hui, et sans l'aide du vent cette fois. Je dirais même plus, il nous a carrément refouler les 30 derniers kilomètres et sur les 5 ultimes, c'était carrément des baffes qu'il nous envoyait. On peut vous dire que pas peu fiers d'avoir enfilé 420 kilomètres en 5 jours, on s'est fait plaisir en s'empiffrant dans une petite gargotte, tout tout bon, mission accomplie, que le travail bien fait est beau. On essaye de mettre à jour le blog et les photos, mais comme internet avance aussi rapidement qu'une limace asthmatique engluée dans le goudron dans une pente à 25 % tirant une carriole de noix de cocos fourrées au plomb, ça ne sera pas encore pour aujourd'hui !
vendredi 25 janvier 2013
La Leona, repère de vils garnements
Aujourd'hui, petite étape, on est en avance sur le programme avec nos 200 bornes enfilées en deux jours. On s'arrête à midi à l'hosteria la Léona, connue mondialement (enfin, ça c'est ce qu'ils croient) pour avoir hébergé Butch Cassidy et autres garnements après leur casse de la banque à Rio Gallegos. On en profite pour se laver (après 310 kilomètres de vélo sans douche, vous comprenez que les mouches nous avaient en ligne de mire) et faire quelques menues réparations à la remorque du vélo qui commence à sérieusement flancher. Franchement, si on ne peut même plus se fier au label "Made in China", à qui peut on encore faire confiance ? Bon, l'opération s'est mieux déroulée que la dernière de Johnny, mais c'est pas encore Johnny Depp.
jeudi 24 janvier 2013
On avance on avance
Pas question de se reposer sur nos lauriers, on rattaque une nouvelle journée de vélo pied au plancher. Il faut dire que l'on veut minimiser notre temps de passage dans ce no man's land, sans eau, sans village, sans bouffe, sans patate. On se claque encore 80 bornes (il faut dire que ça descendait pas mal), le vent tente de nous arrêter durant les 20 derniers kilomètres, mais en vain, on commence à connaitre la chanson. On s'arrête au final à côté d'une petite rivière, protégés par les arbres, le soleil nous accompagne, bref tout va bien ! En plus, on a le droit de bouffer à volonté, histoire d'alléger la remorque.
mercredi 23 janvier 2013
Marie fait son entrée au club des 100
Passage de frontière, nous retournons en Argentine. La journée met du temps à démarrer (passage de frontière, route en ripio avec vent de côté), jusqu'au virage magique où cette **$$** de vent de 3/4 face se transforme en magnifique brise arrière (en plus de l'asphalte). Quel bonheur, 40 kilomètres enfilés en une heure sans toucher aux pédales, un rêve ! Par après, il nous reste 70 kilomètres de ripio, c'est tout de suite moins drôle, mais le vent aide toujours, il faut juste éviter les cailloux gros comme des boules de pétanque. PAN ! C'est le bruit d'un pneu de remorque qui explose sous les contraintes (remplacement dans la tempête, digne du Paris Drakkar), mais aussi d'un compteur qui claque 120 kilomètres en fin de journée ! Nouveau record personnel pour Marie ! On dort finalement dans un hangar le long de la route, à l'abri du vent, nickel chrome jante alu !
mardi 22 janvier 2013
Cerro Castillo, mon épicier ce héros
lundi 21 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 6
Notre dernier jour de marche dans le parc, nous allons aujourd'hui voir les fameuses Torres. Encore une petite balade de 20 bornes, la dernière avant de reprendre le vélo. Le soleil tape encore à crever, ça fait quelques jours que ça n'arrête pas ici ! Enfin, il parait que ça va se calmer. Pour la suite, c'est vélo vélo vélo cette semaine. Prochain village à 60 kilomètres et le suivant (El Chailten) à ... 420 km, glup ! On croise les doigts pour que le vent soit moins vilain que la semaine passée, croisez les doigts pour nous. On est fin prêt, 800 grammes de pâtes, 200 grammes de riz, 3 barres et un demi pot de confiture, normalement, on devrait avoir assez pour la semaine, à moins que l'on se soit encore plantés dans les calculs !
dimanche 20 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 5
Logiquement la journée ne devrait pas être trop chargée vu que l'on a que 35 bornes pour rejoindre le prochain camp de base. Oui, mais voilà, quand on roule dans la caillasse par près de 30 °C, sans ombre et avec des murs à plus de 15 % et chargés comme des mules, rien n'est jamais simple ! Je pense que l'on va devoir s'habituer à se taper des côtes pareilles, car ça a l'air d'être la coutume ici ! Pour le souper, on se laisse tenter par le menu du camping...Mouay, soit on est tombés dans un centre de régime, soit on est devenus des Koubiaks, mais quoi qu'il en soit, on s'est rallumé le réchaud pour se refaire des pâtes en rentrant du resto...
samedi 19 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 4
Place à la débrouille, nous voilà dans l'atelier des Rangers en train de redresser la patte au marteau et à l'enclume, tout beau ! Bon, c'est pas de l'horlogerie suisse, mais pour notre Panzer (230 kilos chargé quand même), ça suffira ! Enfin, ça, c'est ce que l'on espère...En tout cas, ça aura au moins tenu jusqu'au camping suivant.
vendredi 18 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 3
Aujourd'hui est un grand jour, nous allons pénétrer dans la vallée des Français. C'est la partie centrale du parc et à en croire les guides, c'est LE truc à voir. Ça commence bien, puisqu'il fait magnifique. Et effectivement, le spectacle est tout aussi grandiose : Une vallée entourée de montagnes sur lesquelles se trouvent plusieurs glaciers, ça donne ! Nico pousse le vice jusqu'à aller plus loin que la fin du chemin. Et la scène vécue est plus ou moins étrange, une fille affolée descend en courant avec un appareil photo en main. Elle me dit que c'est l'appareil du gars qui lui a demandé de faire une photo de lui et que le temps qu'il aille s'installer et qu'elle prenne l'appareil photo, il avait disparu ! Elle a cherché après et flippait pas mal. Soit elle doit arrêter la picole, soit les martiens font encore des blagues, soit les secouristes auront du boulot...Avec tout ça, ça fait encore plus de 26 km de marche en montagne, qui a parlé de vacances ?
jeudi 17 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 2
Premier vrai jour de balade dans les montagnes. L'objectif du jour : Le Glaciar Grey. Vous l'aurez compris, il s'agit d'un glacier ! Un aller-retour de 25 kilomètres, idéal pour se dégourdir les jambes et se reposer après quelques jours de vélo :-). Il fait un peu moins chaud, ça n'est pas de refus pour tout dire.
mercredi 16 janvier 2013
Torres del Paine - Jour 1
On commence la journée par la dizaine de bornes qui nous manquait pour arriver au parc. On négocie pour laisser le tandem dans la réserve à bois des Rangers du parc pendant les quelques jours où on ira marcher, tape là, c'est ok ! On attaque donc les 18 kilomètres à pied nous séparant de notre de camp de base où l'on passera trois nuit. Il fait chaud à crever, on sue vilain ! Mais les magnifiques premières vues sur les Cuernos nous font bien évidemment oublier le poids des bagages. Au campement, c'est loupé pour la solitude des montagnes, il y a plus de tentes que de champignons dans les champs de Lutrebois en septembre, pour une fois, on ne dormira pas seuls sous un pont :-D
mardi 15 janvier 2013
Départ vers le Torres del Paine
On repart à l'attaque, avec un bel objectif : le parc national Torres del Paine, le plus fameux du pays. Autant vous le dire de suite, on n'est pas arrivés jusque là. On part déjà bien à la bourre (mais pour la bonne cause puisque l'on tape la causette avec un couple de Hollandais en vélo), puis après 3 kilomètres, la route est bloquée pour cause de travaux, on se tape donc une déviation. Ensuite, la roue arrière part en sucette, trois rayons se sont complètement dévissés, c'est parti pour tout démonter. Finalement, on se retrouve en bexon dans des chemins de poneys (boue qui colle aux pneux, sable, et bien évidemment quelques murs à plus de 15 %). Au final, on s'arrête à une dizaine de kilomètres du Parc, ma foi pourquoi pas, la vue est magnifique et c'est gratos !
lundi 14 janvier 2013
Journée de transition à Puerto Natales
Aujourd'hui, premier jour depuis sans vélo depuis que l'on est arrivés ! On ne se repose pas pour autant, vu qu'on doit recharger la remorque de bouffe pour repartir dès le lendemain vers le Torres del Paine. On en profite pour réparer les quelques trucs qui ont lâchés sur le vélo (comment ça "déjà" ? ;-) ). Pour finir la journée en beauté, on s'est tapé un p'tit resto bien sympa le long de la mer, tenu par un vieux couple (j'espère qu'ils n'ont pas l'adresse du blog...) de Chiliens. Un bon steak, c'est quand même autre chose que les pâtes à la poudre ! Et on a même eu droit à d'excellents oeufs préparés par Quasimodo au déjeuner, d'où la photo de la cuisine (vous avez de la chance que ça n'est pas en odorama, croyez-nous).
dimanche 13 janvier 2013
Arrivée à Puerto Natales, enfin !
De nouveau départ à l'aube, mais cette fois, le vent à l'air de s'être calmé. Et pour la première fois depuis deux jours, on va pouvoir quitter le petit plateau et on retrouve même quelques kilomètres d'asphalte, les fesses nous disent merci. Passage de frontière pour sortir de l'Argentine et rentrer au Chili, tout se passe super tranquillement. Arrivés à Puerto Natales, on a la sensation du travail bien fait, qu'est-ce qu'on en a bavé depuis Rio Gallegos ! On loge chez un habitant au physique d'acteur, mais plutôt d'elephant man ou de quasimodo que de dirty dancing...Si l'on ne donne plus de signe de vie sur le blog d'ici deux semaines, c'est qu'il nous aura enfermé dans sa cave en attente d'une offrande ou d'un rite vaudou...
samedi 12 janvier 2013
Feliz cumpleanos Maria
On se lève encore plus tôt que d'hab (6h30, ceux qui connaissent Nico savent les sacrifices que cela représente pour lui) histoire d'éviter au maximum le vent, qui souffle de plus en plus fort tout au long de la journée. Pari semi gagnant, il y a quand même déjà beaucoup de vent dès le matin. Mais par rapport à la veille, c'est de la gnognotte, pourtant ça envoie déjà bien. On passe de nouveau une grosse journée sur la bécane, mais on arrache 65 km à la route, tels de petits saumons remontant le courant. Aujourd'hui, on va devoir dormir à un endroit sans eau, tu peux faire quelque chose Saint-Stephan ?...Nickel, merci pour les deux touristes qui nous ont filé 1,5 litres d'eau. L'avantage en tandem, c'est que tout le monde fait signe, nous encourage et beaucoup nous prennent en photo ou s'arrêtent pour nous filmer. Film for food, nouveau concept !
vendredi 11 janvier 2013
Un calvaire en enfer, faut pas s'en faire !
On part de bon matin histoire de se faire encore une bonne journée. Oui, mais oups, il y a un petit détail qui tue. Le vent souffle à mort et de face bien évidemment. Le matin, on pensait qu'il n'était pas possible de vivre pire situation, ça, c'était avant d'avoir vécu l'après-midi. Sincèrement la pire journée de vélo de notre vie, partis à 9h pour s'arrêter à quasi 19h et faire seulement 50 km en se battant comme des cinglés face au vent. Sans oublier la caillasse, les traversées de chantiers et bien évidemment le passage dans le sable. Du sable et parfois des cailloux dans la gueule, on vous assure qu'à la fin de la journée, les personnages de Germinal auraient eu l'air de poupées russes à côté de nous. Moralité de l'histoire, on va devoir mettre un jour de plus pour arriver à Puerto Natales et donc être un peu limite question bouffe. On installe le campement le moral en berne, mais heureusement, Saint-Stephan nous a envoyé deux voitures de touristes qui nous ont offert quelques vivres : Un pain, du saucisson, du jambon, des sandwichs, un kilo de riz. C'était comme notre Saint-Nicolas !
jeudi 10 janvier 2013
Partis sur les chapeaux de roue
Premier rangement de camping depuis l'Australie, les habitudes reviennent vite, cool ! La machine est toujours bien huilée et on démarre pour une bonne journée. Ca y est, cette fois, on roule vraiment dans la pampa, ça n'est plus du Google Maps, on se pince pour y croire. On est tellement chaud patate, que l'on tape 80 km pour notre vraie première journée de vélo, malgré un bon vent de face sur la fin, good job
mercredi 9 janvier 2013
Départ de Rio Gallegos
Bon, les choses ne trainent pas, à peine arrivés hier, on part déjà aujourd'hui à l'attaque de la pampa. Il nous faut logiquement 3 jours et demi pour arriver à Puerto Natales au Chili. Le responsable de l'office du tourisme nous a rassuré, presque toute la route est asphaltée et l'on est protégés du vent la plupart du temps, ouf (croyait-on à ce moment là). Nous voila donc partis, 30 km aujourd'hui, histoire de se chauffer et de s'assurer que le tandem ait été remonté à l'endroit. Marie a oublié le chorizo à Rio Gallegos, Nico a renversé la première casserole de pâtes, 1-1 balle au centre.
mardi 8 janvier 2013
Arrivée à Rio Gallegos
"Vamos a Rio Gallegos"
"Que ?"
"Rio Gallegos"
"Aaaahhh, Rio rrraaacherrros"
Bon, manifestement, nous avons encore du boulot avec l'accent argentin. Nous voici donc arrivés à Rio Gallegos, tout au sud de l'Argentine. Le voyage fut long, mais sans souci majeur, si ce n'est deux roues voilées. On ne s'attendait pas à déjà devoir sortir la clé à rayons dès le premier jour, mais on va dire que c'est une sorte de tradition...
Rio Gallegos est présentée comme la ville la plus sinistre d'Argentine, et on peut vous dire que l'on ne s'est pas fait voler ! On est directement mis dans le bain à la sortie de l'aéroport. Son architecture (euh, c'est une construction en cours ou une ruine ça ?), sa faune vivace (comprenez, des molosses de 50 kilos nous coursant à vélo), sa nature morte (c'est à dire un chien séché les 4 pattes en l'air sur le bord de la route), ses poubelles en liberté, les bagnoles portant les stigmates d'un code de la route hasardeux...
Mais on a trouvé un petit hôtel sympa, les gens sont agréables, on ne se plaint pas ! Le plein de sommeil en retard et nous pourrons commencer véritablement notre périple...